Connaissez-vous cette fable ?

LE CURÉ ET LE DENIER

Monsieur le curé,
Dans sa grande bonté,
Donnait de son temps sans compter.

Ses chers fidèles, attirés par l’odeur de sainteté,
Écoutaient à peu près les homélies
Proclamées par ses vicaires et lui.

De l’église restaurée les fidèles profitaient,
De ses fonts baptismaux, ils s’émerveillaient,
De ses vitraux, ils se délectaient,
Et sur tous les prêtres et les laïcs employés par la paroisse,
bien souvent ils comptaient.

Un jour, le curé, plutôt vers la fin de l’année,
Leur tint à peu près ce beau prêche :

Eh, mes chers fidèles, comme vous semblez comblés.
Sans mentir, si votre foi se rapporte à votre joie,
Vous êtes, c’est certain, les plus saints des chrétiens !

À ces mots, les fidèles exprimèrent leur émoi
Et pour montrer leur gratitude
Firent des dons au Denier en multitude,
Par chèque, par internet, par carte bancaire…c’est au choix.

Le curé s’en saisit et dit : mes bons amis, merci !
Apprenez que tout curé
Vit aux dépends des dons au Denier.

Même les impôts devant tant de générosité
De 75% des montants leur firent la déduction.

Moralité : rien ne sert de trop tarder,
Il faut donner au Denier avant la fin de l’année.

(adaptation du texte d’un paroissien anonyme du diocèse de Paris)

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