3ème dimanche temps ordinaire

L’URGENCE A L’UNITÉ !

« Frères, je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ : ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions. » (1 Co 1,10)

En ce mois de janvier sonne pour tous les chrétiens, l’urgence de recommencer à croire à l’unité de tous les chrétiens. Cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens (du 18 au 25 janvier) consiste à travailler à l’unité visible des chrétiens, unité pour laquelle le Christ a prié : « Père que tous soient un, comme nous sommes un, afin que le monde croie. » (Jn 17,21)

Le caractère à la fois riche, fragile et complexe de notre humanité, lance le défi de construire un monde pluriel avec pour socle l’amour et la tolérance. C’est un perpétuel challenge qui se nourrit de la prière. Mais visiblement cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens semble désuète et on se demande bien si elle porte du fruit aujourd’hui eu égard à l’actualité peu reluisante en ce qui concerne la place de la religion dans les sociétés.

Alors, la condition à remplir par l’homme s’il veut  encore croire à l’unité, c’est le repentir, la conversion, le retour vers Dieu. Si nous ne nous tournons pas vers la lumière comment pourrait-elle nous éblouir et comment aiderons-nous les autres à en être éblouis ?

La vocation œcuménique des chrétiens s’inscrit désormais dans l’horizon planétaire du dialogue des religions et des cultures. Nous ne pouvons plus confiner nos préoccupations dans le champ clos des vieilles querelles
confessionnelles.

Il faut donc prendre la mesure de la tâche et s’engager pour l’unité.

Père Zié Blaise COULIBALY

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Extraits de l’exhortation apostolique du pape François « Amoris laetitia »
19 mars 2016 (la joie de l’amour) 

La prolongation de la vie conduit à quelque chose qui n’était pas fréquent à d’autres époques : la relation intime et l’appartenance réciproque doivent se conserver durant quatre, cinq ou six décennies, et cela se convertit en une nécessité de se choisir réciproquement sans cesse. Peut-être le conjoint n’est-il plus passionné par un désir sexuel intense qui le pousse vers l’autre personne, mais il sent le plaisir de l’appartenance mutuelle, de savoir qu’il n’est pas seul, qu’il a un ‘‘complice” qui connaît tout de sa vie et de son histoire et qui partage tout. C’est le compagnon sur le chemin de la vie avec lequel on peut affronter les difficultés et profiter des belles choses.